PLAN: Définition des types de reproduction
Vue d’ensemble des différents types
- La reproduction asexuée.
- Reproduction sexuée.
La reproduction asexuée
La reproduction asexuée avec parent unique est à l’origine d’une transmission des gènes à la descendance qui sera identique aux gènes du parent unique.
On oppose le processus de division mitotique (reproduction asexuée) et méiotique (obligatoire dans la reproduction sexuée).
Cette reproduction asexuée est clonale et donne naissance à un organisme cloné semblable. Les seules variations observées sont celles causées par des mutations soit délétères et nocives soit artificielles et positives qui aident les organismes a bien évoluer.
En général la reproduction asexuée concerne les organismes uni cellulaires et rarement les organismes pluricellulaires (mais c’est possible).
La reproduction sexuée
Dans notre espèce, dans le monde animal mais également le monde végétal, la reproduction est sexuée ce qui permet de joindre l’utile à l’agréable.
Il faut deux sexes, mâle et femelle pour avoir une descendance.
Comment faire du sexe ? Il faut un dimorphisme sexuel : des mâles et des femelles.
Il faut être capable d’élaborer une gonade mâle ou femelle (La gonade est ce qui permettra de produire les gamètes).
En fonction des espèces, le signal primaire qui va permettre la transformation de la gonade indifférenciée en gonade différencié sera variable.
Les différents ordres
- Génétique (fécondation).
- Environnemental (température): d’autres espèces vont utiliser des facteurs environnementaux.
- La différenciation dans le sens mâle ou femelle sera dépendante de la température et donc s’il y a des variations importantes de la température, on peut avoir une différenciation préférentielle d’un sexe par rapport à l’autre (problème du réchauffement climatique).
D’autres espèces vont utiliser le rapport mâle/femelle qui est un autre facteur environnemental.
Par exemple, s’il y a un déficit en mâles, cela va agir sur les générations suivantes pour combler ce déficit.
On relargue dans notre environnement un certain nombre de perturbateurs endocriniens qui vont orienter la reproduction dans le mauvais sens, créer des défauts de la différenciation et donc des individus incapables de se reproduire.
Chez les mammifères, le signal primaire est un facteur génétique qui déclenche la différenciation d’une gonade en testicule. En absence de ce signal, la gonade devient un ovaire.
Tout embryon humain possède, dès sa conception, les capacités pour se différencier en mâle ou femelle.
L’homme a un caryotype de type XY et la femme a un caryotype de type 46 XX, mais l’embryon a les structures embryonnaires primitives qui lui permettent de devenir mâle ou femelle indépendamment de son caryotype constitutionnel.
C’est ensuite que les cascades d’événements génétiques qui vont permettre la différenciation de la gonade indifférenciée et du tractus génital dans le sens masculin ou féminin.
C’est pour cette raison que l’on peut avoir des troubles de la différenciation sexuelle puisque l’on a toutes les structures pour être masculin ou féminin dès la naissance.
Une reproduction sexuée est difficile
- Nombre de descendants limités: plus l’espèce est petite, plus la descendance est petite d’où les espèces en voie de disparition ne pouvant plus se renouveler assez vite d’autant plus que le nombre de reproducteurs est faible.
- Efficacité faible notamment de la gamétogenèse mâle ou femelle. Nous sommes l’espèce animale qui fabrique le plus grand nombre de spermatozoïdes anormaux de manière physiologique.
- Un grand nombre de gènes pour que le déroulement de la méiose ainsi que le déroulement de toutes les étapes de la gamétogenèse soient normales.
- Elle est propre aux cellules germinales et peut donc être perturbée par un facteur extérieur.
- Rôle du mâle important mais gênant.
- Grand nombre de gamètes pour un seul succès : un seul spermatozoïde va féconder un seul ovocyte donc le rendement est faible. Même pour des souris qui ont 15 bébés par portée sa reste faible comparé à toutes les gamètes produites.
- Compétition pour la recherche du partenaire.
- Problème de la fécondation.
- Pathologies sexuelles: les plus gênantes, les Infections Sexuellement Transmissibles (dans les années 70-80, à l’origine d’un grand nombre d’infertilité).
- Les pathologies de la fertilité qui peuvent atteindre tout le processus depuis l’élaboration des gamètes, la fécondation, l’implantation embryonnaire. Part égale de pathologie de la fertilité chez l’homme ou la femme.
Se reproduire n’est donc pas si simple (surtout pour les femmes après 35 ans).
Dans la reproduction sexuée, les individus reçoivent de leurs parents, une combinaison de gènes qui leur est unique. La descendance est différente des parents. Nous sommes tous uniques.
A l’opposé, dans la reproduction asexuée, la descendance est comparable aux parents. La reproduction sexuée crée une plus grande variation que la reproduction asexuée.
Cela est un avantage par rapport à l’exposition à des facteurs extérieurs toxiques qui peuvent détruire une espèce
Pour la reproduction asexuée, si l’espèce est exposée à un facteur toxique, toute l’espèce sera détruite alors que pour la reproduction sexuée, un facteur toxique ne touchera qu’une partie de la population à cause de nos différences.